Discours de Candidature au Poste de Bourgmestre de Gludin
Par Hallar LightForest, descendant des Elfes d’Aden
"Peuple de Gludin, enfants des vents et des vagues, artisans, mages et sentinelles, entendez aujourd’hui ma voix."
Il y a des siècles, nos ancêtres ont bâti Gludin sur la rive du grand océan, entre les forêts enchantées et les brumes marines, dans l’espoir d’un havre de paix. Aujourd’hui, cette ville est plus qu’un port ou un bastion : elle est un cœur qui bat pour les peuples libres, une lumière dans les ténèbres croissantes du monde.
Je me tiens devant vous, non en noble hautain ni en aventurier reclus, mais en Elfe protecteur.
Je me tiens devant vous comme l’un des vôtres, nourri des mêmes songes, des mêmes chants portant les mêmes fardeaux.
Le rôle de bourgmestre n’est pas celui d’un maître. C’est celui d’un guide, d’un gardien. Et ma promesse est simple : le bien du peuple sera ma seule mission, ma seule cause, ma seule loyauté.
Je ne parlerai point de grandeur dans les mots, mais d’actions concrètes :
• Je veillerai à ce que les orphelins de guerre trouvent refuge, et non la rue.
• Je défendrai les artisans, les pêcheurs et les forgerons contre l’appétit aveugle des marchands de Giran.
• Je renforcerai les défenses du village, non pour faire la guerre, mais pour que nos enfants dorment en paix, même lorsque les ombres s’étendent depuis le nord.
• Je soutiendrai les alliances entre races : Humains, Nains, Elfes, Orcs et même les anciens rivaux, pour bâtir un avenir où la peur ne sera plus maîtresse des décisions.
Gludin ne doit pas devenir une simple halte sur la route des puissants. Elle est une maison, un berceau, un foyer.
Et un foyer se protège, s’élève, se nourrit d’amour et de justice.
Je suis Hallar LightForest. Et si vous me confiez ce rôle sacré, je ne vous promets pas la perfection, mais ma dévotion entière, mes jours et mes nuits, pour que Gludin vive, respire, s’épanouisse et que nul n’y soit laissé dans l’ombre.
Peuple de Gludin, il est temps que le vent tourne en notre faveur. Ensemble, faisons-le souffler.