[EVENT LORE N°6] Le Signe de la Discorde

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Harda
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[EVENT LORE N°6] Le Signe de la Discorde

Message par Harda »

Quand le ciel se teinta de rouge au-dessus d’Oren, le peuple comprit que le monde ne tiendrait plus très longtemps.
La terre trembla. Le vent porta des voix que personne n’admettait entendre.
Et dans les profondeurs de la vieille catacombe de l’Apostat, quelque chose… cédait.
Le Signe de la Discorde, oublié depuis l’Âge des Sceaux, venait de briser ses chaînes.

Oren était déjà au bord de la chute.
Les bannières noires de la Légion d’Iskar dansaient au loin, au-delà des remparts, et les réserves d’eau, corrompues par des poisons insidieux, saturaient les corps et les esprits.
Les rues tremblaient à chaque cri de corbeau.

L’Intendant, las et résolu, confia à un petit groupe d’aventuriers, les derniers peut-être, la mission désespérée de retrouver le Signe avant la Légion.

Ils partirent par les égouts, fuyant les regards, fuyant l’espoir.

De l’autre côté des murailles, dans un camp caché entre les rochers et les arbres brûlés, le Murmure d’Iskar, bras invisible de Khael Valdis, avait convoqué deux figures déjà baignées d’ombre et de sang.
Zhurnak, orc puissant au regard instable, et Xathryn, elfe sombre, chef du clan Anathème.
Ils devaient retrouver le Signe, et faire plier Oren non par le feu, mais par le doute.

Dans les entrailles de la catacombe, deux mondes marchaient sans se voir.
Lotus, l’aveugle, marchait en tête du groupe impérial, guidée par le murmure de l’air.
À ses côtés :
Herbert, son fidèle acolyte, Metaya, créature étrange marquée par la corruption d’un ancien Signe, d'un lieu maudit. Hallar, elfe noble et loyal, ils étaient tous animés par un dernier éclat de foi.

Mais le Signe… ne demandait ni foi, ni fidélité.

Quand les deux groupes se croisèrent, ce ne fut pas une discussion. Ni une hésitation.
La Discorde avait déjà parlé à leurs cœurs.

Les lames chantèrent. Le sang s’échauffa.
Et malgré leur nombre, les défenseurs d’Oren tombèrent.

Zhurnak, enragé, fit voler Herbert dans un rugissement.
Xathryn fît face aux assauts adverses.
Metaya fut isolée. Hallar, grièvement blessé.
Et Lotus… recula, seule et brisée, sous le poids de sa propre impuissance.

Les survivants de l’Empire s’enfuirent.
Et la main verte et noire de la Légion s’abattit sur la relique.

Ils la trouvèrent au cœur de la tombe.
Un bouclier d’or ancien, couvert de glyphes mouvants.
Il ne brillait pas. Il pulsait.
Comme un cœur. Comme un esprit vivant.

Zhurnak le prit… et le Signe le vut.

Ce fut alors que le doute s’installa.
Le regard de l’orc changea.
Il regardait Xathryn comme on regarde un frère devenu rival.

Ses poings se crispèrent. Sa voix se fit rauque.
Le Signe le poussait à la méfiance, au soupçon, à la haine.
La Discorde suintait par les pores de son armure.

Il fallut au Murmure toute sa ruse et toute sa voix pour convaincre l’orc de remettre la relique à la Légion.
Et même là… le regard de Zhurnak était déjà ailleurs.

Ils repartirent.
Lentement.
Victorieux.
Et maudits.

Dans les rues d’Oren, l’Intendant reçut les nouvelles.
Et il baissa les yeux. Il n’avait plus rien à dire.
Le destin d’Oren… n’appartenait plus qu’à ses murs.
Deux hommes se rencontrent dans les rues de Gludio :

- Alors vieux, ça va?
- Ouais bof... Ma belle-mère est morte la semaine passée..
- Oh, c'est terrible, qu'est-ce qu'elle avait ?
- Pfff Seulement 50 stem et 3 asofe...
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