[Orc] Sherka
Posté : mer. mai 21, 2025 8:10 pm
Fiche Personnage – Sherka
Informations Générales
Informations Générales
Nom : Sherka
Âge : Environ 35 ans
Race : Orc
Sexe : Féminin
Métier : Chamane / Sorcière du clan Duda-Mara
Alignement : Neutre Loyal
Apparence : Grande et noueuse, peau sombre et marquée, yeux jaune pâle injectés de sang, lèvres cousues d’un fil noir grossier, tatouages tribaux rouges et bleus couvrant son corps, odeur de terre, de sang et d’encens.
Âge : Environ 35 ans
Race : Orc
Sexe : Féminin
Métier : Chamane / Sorcière du clan Duda-Mara
Alignement : Neutre Loyal
Apparence : Grande et noueuse, peau sombre et marquée, yeux jaune pâle injectés de sang, lèvres cousues d’un fil noir grossier, tatouages tribaux rouges et bleus couvrant son corps, odeur de terre, de sang et d’encens.
Histoire du Personnage
Origine : Née dans un sanctuaire reculé situé dans les terres hostiles proches de Goddard, là où les dernières lignées Duda-Mara se sont repliées après l’éclatement des anciens clans.
Origine sociale : Issue d'une lignée matriarcale chamanique prestigieuse, élevée dans l’isolement pour maîtriser les arts ésotériques oubliés.
Objectifs : Restaurer l’influence spirituelle de Duda-Mara parmi les clans orcs, tisser des alliances pour réhabiliter son peuple et préserver les secrets ancestraux.
Personnalité
Traits : Colérique, loyale, protectrice, impulsive, calme en apparence, manipulatrice, rusée, solitaire
Forces : Maîtrise des arts chamaniques et sorcellerie ; excellente chasseuse et survivante ; stratège intuitive et fine politicienne dans les affaires spirituelles
Faiblesses : Tempérament explosif ; difficile à approcher émotionnellement ; porte le poids d’un savoir dangereux qui l’éloigne parfois des autres
Compétences particulières et Équipement
Compétences :
Magie chamanique et sorcellerie (communication avec les esprits, malédictions, rites d’équilibre)
Médecine traditionnelle (onguents, poisons, rituels de guérison)
Survie et artisanat (pièges, tanin, préparation de pigments)
Corps-à-corps brutal avec armes rituelles
Équipement :
Bâton totémique décoré de symboles arachnéens
Sacoche d’herbes chamaniques et de talismans
Masque cérémoniel en os et soie d’araignée rituelle
Robes en peau d’animal marquées de glyphes rouges et bleus
Fil noir sacré servant à coudre ses lèvres — symbole d’un serment mystique
Relations et perception du monde
Relations importantes : L’esprit de sa grand-mère, ancienne prêtresse Duda-Mara, qu’elle entend encore dans les songes. Également liée à un esprit-araignée protecteur qu’elle invoque dans ses rituels.
Alliances : Membre du clan Duda-Mara. Sherka œuvre à renouer les liens sacrés entre les clans orcs : Atuba, Neruga, Gandi, Hestui, et même les Urutu. Elle souhaite restaurer la voix oubliée de Duda-Mara au sein du conseil des esprits.
Perception des autres races : Méfiance contenue, mais sans haine. Voit les autres comme ignorants du fil invisible du monde. Se méfie particulièrement des clercs d’Einhasad.
Religion : Vénère Duda-Mara, l’esprit-araignée, comme guide et tisseuse du destin. Voit Pa’agrio comme la source, mais considère les esprits totémiques comme les véritables fils conducteurs entre le monde et l’au-delà.
« La voix entre les fils » — Origines de Sherka
Les marais de Goddard n’ont ni saisons, ni repos. La brume s’accroche aux branches comme une malédiction, et les arbres s’enfoncent lentement dans la tourbe, avalés par une terre trop ancienne pour porter autre chose que des secrets.
C’est là qu’est née Sherka, dans une hutte de boue et d’ossements, sous les chants rauques d’un corbeau borgne. Elle ne pleura pas à sa naissance — dit-on — car sa grand-mère avait déjà cousu ses lèvres avant qu’elle ne puisse crier.
L’enfant grandit dans l’ombre, les pieds nus dans la mousse noire, écoutant les murmures de sa grand-mère et les grincements des toiles qui frémissaient autour de leur sanctuaire. Le clan Duda-Mara, autrefois respecté pour sa sagesse et sa clairvoyance, n’était plus qu’un souvenir tissé dans le mépris des autres tribus. On les disait fous, liés à des forces rampantes, empoisonnés par la nuit.
Mais Sherka écoutait.
Dans le silence des toiles sacrées, elle apprit à entendre les pas des esprits. Duda-Mara ne parlait pas comme Pa’agrio ou Gandi. Elle chuchotait dans le fil, traçait des signes dans les cicatrices, dans les rêves. Un soir, alors qu’elle tressait un piège rituel avec les entrailles d’un lynx, Sherka reçut une vision : une immense toile recouvrant le ciel, où les esprits des autres clans brillaient comme des constellations. Mais au centre, un vide. Une absence. Le fil déchiré. Duda-Mara oubliée, bannie de l’harmonie.
Elle comprit ce soir-là que le monde orc avait rompu quelque chose d’ancien. Et que si elle ne faisait rien, le fil du destin lui-même allait se rompre. La souffrance des siens n’était pas une punition : c’était un avertissement.
Depuis ce jour, elle porte le silence comme un fardeau sacré. Ses lèvres cousues sont un pacte : parler peu, mais lier beaucoup. Elle s’est donné pour tâche de rétablir le fil perdu — de faire entendre à nouveau la voix de Duda-Mara dans le cœur des clans. Même s’il lui faut pour cela s’enfoncer dans la folie, ou traverser seule les totems des autres.
Sherka est une tisseuse de vérités. Et le fil qu’elle tend entre les clans n’est pas encore visible, mais il existe.
Et déjà, il tremble.