[Humain] Gwalchmei

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Harda
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[Humain] Gwalchmei

Message par Harda »

Fiche Personnage : Gwalchmei
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Informations Générales
Nom : Gwalchmei
Âge : 28 ans
Race : Humain
Sexe : Masculin
Métier : Aventurier, ancien écuyer en quête de rédemption
Alignement : Neutre Bon
Apparence :
Gwalchmei est un homme de taille moyenne (1m80), à la carrure robuste mais marquée par les épreuves. Ses cheveux bruns, coupés court, encadrent un visage sévère, où des cernes trahissent de longues nuits d'insomnie. Ses yeux gris pâles semblent toujours perdus dans un lointain chagrin. Il porte une armure usée mais bien entretenue, vestige de son passage chez les chevaliers, et une cape aux bords effilochés, symbole d'un voyageur ayant parcouru bien des routes.
Histoire du Personnage
Origine : Né dans une province reculée du Royaume d'Aden, Gwalchmei a grandi dans un manoir familial sous la tutelle de son grand-père.
Origine sociale : Issu de la petite noblesse, sa famille a perdu en prestige et en richesse après la mort de ses parents dans un conflit local.
Objectifs : Gwalchmei cherche à expier sa culpabilité en rendant honneur à la mémoire de son grand-père. Il aspire à bâtir une vie de sens et à protéger ceux qui en ont besoin, tout en cherchant une forme de rédemption pour ses erreurs passées.

Personnalité
Traits : Gwalchmei est réfléchi et mélancolique, mais il cache sa douleur derrière une façade stoïque. Il est loyal et protecteur, mais se montre parfois distant, craignant de s’attacher et de perdre à nouveau.
Forces : Grand sens de l’honneur, habile au combat rapproché, capable de résister à la pression morale et physique.
Faiblesses : Gwalchmei est hanté par sa culpabilité, ce qui peut l’amener à douter de lui-même. Sa tendance à se refermer sur sa douleur l’empêche parfois de nouer des liens sincères.


Compétences particulières et Équipement
Compétences :
[*] Formation en combat à l’épée et à l'utilisation de lames doubles, acquise lors de ses années d’écuyer.
[*] Connaissance des stratégies militaires basiques.
[*] Endurance physique et mentale développée grâce à ses voyages.

Équipement :
[*] Une épée à la garde gravée des armoiries familiales.
[*] Une armure de cuir cloutée renforcée par des plaques métalliques.
[*] Une vieille bourse contenant quelques pièces d’or et un médaillon appartenant à son grand-père.


Relations et perception du monde
[*]Relations importantes : La mémoire de son grand-père reste son ancre émotionnelle. Il a peu de relations proches, mais tente de gagner la confiance de compagnons de voyage.
[*]Alliances : Ancien écuyer d’une petite maison noble affiliée au Royaume d'Aden. Il reste attaché aux idéaux de la chevalerie.
[*]Perception des autres races : Gwalchmei respecte les Elfes pour leur sagesse et admire la force brute des Orcs, bien qu'il se méfie de leur nature belliqueuse. Il entretient une relation distante mais curieuse envers les Nains.
[*]Religion : Dévot modéré d’Einhasad, il trouve un réconfort dans les prières mais ne suit pas aveuglément la foi. La religion représente pour lui une source de guidance plutôt qu’une obligation.
Background
Gwalchmei était assis dans le bureau de son cher grand-père. Le cuir du fauteuil, usé par le temps, semblait murmurer les souvenirs d’une vie passée. Les serviteurs avaient déserté le manoir, comme si l'ombre de la mort les avait chassés. Gwalchmei avait accouru dès qu’il avait appris la gravité de l’état de son aïeul. Mais maintenant, il n’y avait plus rien à faire.

Il baissa les yeux sur le bureau encombré de papiers, de lettres jamais envoyées, de plumes abandonnées dans l’encrier sec. Tout lui semblait étranger, bien qu'il ait passé une bonne partie de son enfance dans cette maison. Les murs avaient autrefois résonné de ses rires et des grognements parfois bougons de son grand-père. Pourtant, aujourd’hui, le manoir n’était qu’un mausolée, un tombeau à ciel ouvert.

Il serra les poings, pris par une culpabilité qu’il ne pouvait chasser. Il l'avait laissé seul. Son grand-père, cet homme rugueux mais aimant, avait recueilli l'enfant orphelin qu’il était devenu à la mort de ses parents. Mais à l’âge adulte, Gwalchmei avait voulu découvrir le monde, bâtir sa propre existence. Il n'avait jamais mesuré l’abandon qu’il laissait derrière lui.

Quand il était arrivé à son chevet quelques heures plus tôt, il avait trouvé le vieil homme méconnaissable. Sa silhouette, autrefois imposante, n’était plus qu’un frêle contour sous des draps blancs. Ses yeux, jadis vifs et durs, étaient noyés de confusion. Il avait parlé, mais ses mots étaient incohérents, et sa main droite tremblait sans répit. À un moment, il avait saisi la main de Gwalchmei, mais son regard s’était perdu, comme s’il ne le reconnaissait plus. Et maintenant, c’était fini.

Le silence.

Gwalchmei était seul dans ce bureau, le cœur lourd. L’air semblait s’épaissir autour de lui, le son du pendule emplissant l’espace. Tic, tac. Tic... tac. Ce bruit, banal et régulier, devenait insupportable. Il n’y avait jamais prêté attention auparavant, durant toutes ces années passées dans ce bureau avec son grand-père. Mais maintenant, chaque battement de l’horloge résonnait comme un reproche, un rappel du temps qu’il avait laissé s’échapper.

Il leva les yeux vers les portraits accrochés aux murs. Sur l’un d’eux, son grand-père trônait, jeune et fier, l'épée à la ceinture, un éclat de défi dans le regard. Une autre peinture montrait ses parents, un souvenir lointain qui lui semblait appartenir à une autre vie. Ces visages le fixaient, accusateurs, et il ne put s’empêcher de détourner le regard.

Le pendule continuait, implacable.

Gwalchmei se leva brusquement. La chaise bascula légèrement sous l'impulsion, mais il s’en moquait. Il avait besoin d’air. De fuir ce vacarme oppressant qu'il associait à la solitude. Mais quand il ouvrit la porte du bureau, une bouffée d’air froid le frappa en plein visage, lui rappelant qu’il n’y avait rien dehors non plus. Rien pour apaiser sa douleur.

Il retourna au chevet de son grand-père. Le corps, recouvert d’un drap, semblait trop paisible. Trop vide. Gwalchmei posa une main tremblante sur le bord du lit et murmura :
— Pardonne-moi…

Sa voix se brisa, étouffée par le poids de sa culpabilité. Il aurait voulu pleurer, mais les larmes ne venaient pas. La douleur était trop vive, trop brute pour trouver un exutoire.

Il resta ainsi, figé, des heures peut-être, avant qu’un souvenir ne s’impose à lui. Une leçon que son grand-père lui avait transmise, un soir, devant l’âtre :
— La vie n’attend pas, Gwalchmei. Chaque choix te coûte quelque chose, mais il faut avancer.

Ces mots, qu’il avait autrefois trouvés durs, résonnaient désormais comme un testament. Peut-être était-ce le dernier cadeau de son grand-père : une leçon qu’il n’avait pas su comprendre à temps.

Et maintenant ? Gwalchmei se redressa lentement. Il n’avait plus de famille, plus d’attaches, mais il lui restait son honneur. Il jura silencieusement, devant la dépouille de son aïeul, qu’il ferait quelque chose de cette vie qu’on lui avait tant reproché de vouloir vivre ailleurs.

Il savait que la route serait longue, mais il n’avait pas le droit de s’arrêter. Pas maintenant. Pas après tout ce qu’il avait perdu.

Le silence l'accompagnerait, mais il ne le laisserait pas le vaincre.
Deux hommes se rencontrent dans les rues de Gludio :

- Alors vieux, ça va?
- Ouais bof... Ma belle-mère est morte la semaine passée..
- Oh, c'est terrible, qu'est-ce qu'elle avait ?
- Pfff Seulement 50 stem et 3 asofe...
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