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Informations Générales :
Nom : Nala
Âge : 22
Race : Nain
Sexe : F
Métier : Chercheuse de trésors, Archéologue en devenir
Alignement : Chaotique Neutre
Apparence : De son mètre quarante, elle est encore à l'orée de l'âge adulte. Nala est trapue, musclée sans excès qui est le fruit de son labeur avec les bêtes. Ses mouvements trahissent le fait qu'elle contienne sa force. Ses yeux sont gris acier et son regard déterminé. Ses cheveux ambrés sont le plus souvent attachés.
Histoire du Personnage :
Origine : D'un petit hameau près de la ferme des bêtes .
Origine sociale : Famille modeste
Objectifs : Vivre de grandes aventures, trouver un objet magique qui fera entrer son nom dans la postérité.
Personnalité :
Traits : Curieuse, débrouillarde et têtue, elle sait se faire entendre lorsqu'il faut. Elle n'a pas froid aux yeux, et n'hésites pas à tenir tête à plus grand qu'elle. Elle ne semble pas être naïve malgré son âge. Au fur et à mesure de ses voyages elle semble de plus en plus attirer par les ténèbres.
Forces : Vigilante et prudente.
Faiblesses : Sa taille, a peur du feu.
Compétences particulières et Équipement :
Compétences : Dressage de créatures, pistage et survie en nature.
Équipement : Elle n'est pas trop à l'aise avec tout ce qui ne ressemble pas à une armure. Les robes ? Elle laisse ceci à celles qui veulent jouer aux petites filles. Elle porte une armure sombre lui permettant de se cacher des monstres lorsque cela est nécessaire. Elle arbore le plus souvent un bouclier d'une main ainsi qu'une masse dans l'autre. On l'aperçoit parfois avec une lance.
Relations et perception du monde :
Relations importantes : Guilde des chercheurs de trésors, Grimel son kookabura, sa famille.
Alliances : Sans
Perception des autres races :
Elfes : Ils sont gentils, du moins jusqu'ici.
Humains : Toujours à se chamailler, ils veulent toujours négocier un prix.
Sombres : Ils sont bizarres ceux la, on dirait qu'ils sont toujours à essayer de ruser.
Orcs : Ces armoires à glace font de bons alliés.
Nains : Elle apprécie les naines mais a plus de mal avec les nains, elle les trouve souvent graveleux.
Religion : Maphr d'éducation mais elle semble intéressée par Gran Kain.
Histoire :
Le soleil se couchait sur la ferme, étalant une lumière orangée sur les champs où broutaient paresseusement les buffalos, et même un jeune kookaburra qui sautillait près de la clôture. Nala, les joues noircies par la suie et les mains pleines de bandages, essuyait son front avec un soupir.
Ce jour-là, elle avait réparé une roue de charrette, aidé son père à soigner une bête blessée, et surtout, elle avait fini de renforcer le harnais mécanique qu’elle bricolait depuis des semaines pour son compagnon à plumes, Grimel.
Mais ce soir, quelque chose clochait.
Les bêtes s’agitaient. Le vieux taureau, normalement impassible, martelait le sol de ses sabots. Les oiseaux s’étaient tus. Puis un hurlement se fit entendre, pas tout à fait animal. Il venait de la colline rouge, un mont couvert de terre ferrugineuse à une demi lieue de là.
« C’est encore les ombres de la mine », marmonna son père en fermant le loquet de la grange. Mais Nala, elle, sentait autre chose. Ce cri, elle l’avait déjà entendu. Dans un rêve récurrent depuis l’hiver dernier. Un appel.
Et elle ne pouvait s'empêcher d'y penser.
Elle attendit que la ferme dorme. Grimel piaillait doucement, comme s’il sentait qu’une aventure se préparait.
« Tu viens ? » murmura-t-elle, en s’équipant de sa ceinture à outils et en glissant dans sa sacoche quelques vivres et bandages ainsi qu'une dague d’acier.
Sous la lueur de la lune, elle grimpa la colline, les hautes herbes caressant ses bottes. Le hurlement avait cessé. À la place, un silence de plomb. Puis elle vit les traces : des empreintes profondes, pas de sabots, ni de griffes — quelque chose de lourd… et ancien.
Au sommet, elle découvrit une pierre levée, brisée en deux, révélant un des runes à moitié effacé par le temps. Au centre, une gravure... qu’elle reconnut. Sa grand-mère la lui avait dessinée quand elle était enfant. Une rune oubliée, censée conduire aux sceaux, scellés depuis des siècles.
Le hurlement n’était pas un cri. C’était un appel. Un message.
Nala recula, le cœur battant.
Mais Grimel bondit en avant, posa sa patte sur la pierre. Les runes s’illuminèrent brièvement puis plus rien.
Et là, dans la noirceur qui s’en dégageait, quelque chose lui répondit. Pas en mots. En images. En souvenirs d’un temps qu’elle n’avait jamais vécu.
