[Orc] Kal'Garach Kar'Shakroc

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Garm
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[Orc] Kal'Garach Kar'Shakroc

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Informations Générales

Nom : Kal’Garach Kar’Shakrok (surnommé "Kal")

Âge : 35 ans

Race : Orc

Sexe : Masculin

Métier : Guerrier

Alignement : Neutre Bon (loyal envers ses proches, mais guidé par son propre code)

Apparence : Orc massif au teint sombre, peau zébrée de cicatrices anciennes et de marques tribales. Mâchoire carrée, crâne rasé ou coupe courte pratique, regard rougeoyant souvent rieur ou perçant.



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Histoire du Personnage

Origine : Né sur les terres du clan Atuba, élevé à la lisière des traditions chamaniques et des camps guerriers.

Origine sociale : Issu d’une ancienne lignée de chamanes du clan Atuba, mais élevé loin de ces coutumes.

Objectifs : Vivre pleinement et librement.



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Personnalité

Traits : Franc, robuste, bon vivant, loyal, un brin provocateur.

Forces : Endurance, instincts de combat affûtés, esprit d’équipe, potentiel chamanique latent.

Faiblesses : Peu d’éducation formelle, inconscience de son héritage spirituel, tendance à résoudre les problèmes "à la dure".



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Compétences particulières et Équipement

Compétences : Maîtrise du combat au corps-à-corps, sens du rythme dans la mêlée, résistance physique propre à sa race.

Équipement : Les armes attendues d'un guerrier orc bestial, armure partielle adaptée à la mobilité, quelques colifichets chamaniques sans réelle valeur pour lui.




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Relations et perception du monde

Relations importantes : Aucun lien familial connu encore actif ; quelques compagnons d’armes et tavernes où il est "connu".

Alliances : Aucune affiliation formelle ; agit en tant que mercenaire ou aventurier libre.

Perception des autres races : Méfiant par réflexe, mais juste. Il juge sur les actes, pas les origines. Capable d’amitié sincère avec quiconque tient sa parole.

Religion : ne se soucie pas vraiment des dieux — les esprits d’Atuba et de Gandi "veillent" encore sur lui, même s’il l’ignore.



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Background

Kal’Garach Kar’chakrok, que ses compagnons appellent simplement Kal, est un orc comme les anciens les aiment : bâti pour la guerre, le poing leste et le rire rauque, toujours prêt à faire parler la masse quand les mots ne suffisent plus. Fils d’une lignée chamane du clan Atuba, les esprits d’Atuba le Loup et de Hestui l’Ours coulaient autrefois dans le sang de ses ancêtres… mais Kal n’en sait presque rien. Élevé loin des traditions mystiques, il n’a gardé que les cicatrices des anciens rites et une endurance hors du commun — cadeau, peut-être, d’un héritage oublié.

Kal est massif, même pour un orc — une silhouette de granit, marquée par les épreuves. Sa peau sombre est zébrée de cicatrices anciennes et de marques tribales dont il ne connaît plus le sens. Sa mâchoire carrée, toujours légèrement crispée, donne à ses silences une force que bien des discours envieraient. Il ne cherche pas à impressionner : sa présence seule suffit. Il parle peu, mais quand il le fait, c’est pour entrer dans le vif — que ce soit d’un débat, d’un problème… ou d’un mur de boucliers.

S’il aime se battre, ce n’est pas par cruauté : il y trouve une clarté que peu de choses lui offrent. Mais une fois la poussière retombée, Kal n’est jamais contre un bon repas, une chope bien pleine et, quand l’occasion se présente, une chaleur plus intime. La bonne chair, il la savoure sous toutes ses formes — qu’elle se rôtisse à la broche ou qu’elle murmure dans l’ombre d’une tente. La vie est courte, surtout quand on passe ses journées à défier la mort ; autant en croquer chaque morceau. Il ne hait pas les autres races, même s’il les jauge comme on jauge un adversaire — non pas par méfiance, mais par instinct. Kal est un roc, un frère d’armes, un sourire carnassier dans la mêlée.



Il n’a jamais connu les chants.


Pas ceux que fredonnaient les anciens autour des pierres levées, ni ceux qui faisaient danser les flammes bleues dans les cavernes du clan Atuba. Kal’Garach était encore enfant quand les tambours se sont tus. Une nuit rouge, des hurlements, un feu trop grand. Il se souvient à peine des visages — seulement de la chaleur, du sang sur ses paumes, et d’un vieillard qui l’a poussé en arrière, dans l’ombre, avec une seule consigne : courir.

Depuis, Kal a vécu sans totems, sans prières, sans maîtres. Il a grandi parmi les éclopés, les sans-nom, les survivants que la guerre n’avait pas complètement brisés. Les rites ? Oubliés. Le sacré ? Éteint. On lui a appris à frapper d’abord et à réfléchir après. Il a appris à dormir léger, à boire lourd, à vivre vite. La mort n’est jamais loin, alors autant rire plus fort qu’elle.

Mais parfois, quelque chose cogne à l’intérieur.

Dans la fureur d’un duel, quand son sang pulse comme une rivière en crue, Kal bondit, encaisse, frappe comme s’il portait mille ancêtres dans les bras. Il grogne, il hurle. Il ne combat pas : il chasse. Comme un loup. Comme un ours.

Il ne connaît pas les noms, mais son corps s’en souvient. Atuba, esprit du loup. Hestui, l’ours des montagnes. Leur essence dort en lui, transmise par le sang, ignorée par l’esprit. Il n’a jamais voulu y croire, pourtant, dans les silences entre deux bagarres, quand le vent tourne ou que le feu vacille, il sent quelque chose le fixer. Une présence. Un souffle ancien.

Et ce feu... toujours ce feu. Il le calme et l’agite à la fois. Quand il s’endort près d’un brasier, les flammes dansent comme si elles le reconnaissaient. Il rêve alors de fourrures, de crocs, de tambours battant dans une nuit sans lune. Il se réveille les poings crispés, haletant, sans comprendre.

Alors il vit. Pleinement. Brutalement. Comme si demain n’existait pas.
Parce que pour Kal, demain est un luxe, et hier un gouffre. Il est Kal, il est fort, il est vivant. C’est tout ce qui compte. Le reste ? Des murmures dans la fumée.
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