• Nom : Mesridiia
• Âge : 54 ans (la fleur de l’âge chez les Elfe Noirs)
• Race : Elfe Noire
• Sexe : Féminin
• Métier : Danseuse Dualiste
• Alignement : Bon
• Apparence : 1.85 m, cheveux noir portés en chignon, yeux bleus, peau satinée, tatouage sur le front.
Histoire du Personnage
• Origine : Un petit hameau à côté de Dark Elven village.
• Origine sociale : Issu d’une famille de grands guerriers qu’elle a toujours refusé de représenter en tant que telle.
• Objectifs : Être libre de danser où elle le désire.
Personnalité
Mesridiia est assez timide et délicate, des qualités rares mais parfois recherchées chez les Elfes Noirs. Partie vers de nouveaux horizons, elle reste confiante en l’avenir grâce à sa persévérance et un caractère tenace.
Compétences particulières et Équipement
• Compétences : Maîtrise de la danse alliée à celle du combat.
• Équipement : Une armure lourde accompagnée d’un dual et de sa louve Ombre qui ne la quittent jamais.
Relations et perception du monde
[*]Relations importantes : Ses amis seront les voyageurs qu’elle rencontrera au cours de son long périple.
[*]Alliances : Aucune alliance. Mesridiia est devenue nomade et souhaite pour l’instant le rester. Elle aime la solitude et reste très réservée. Il est difficile d’obtenir la confiance de cet être de la nuit.
[*]Perception des autres races : Aucun apriori envers les autres races du royaume.
[*]Religion : Autrefois sous l’influence de son père, elle vouait à contrecœur un culte qui lui paraissait inapproprié pour Shillien. Depuis sa fuite vers sa nouvelle vie d’Elfe Noire libre, elle se refuse à embrasser toute croyance.
HISTOIRE DE MESRIDIIA
Il y a de cela 120 ans, un couple d’Elfes Noirs ayant déjà deux filles décida de faire un troisième enfant. Le père souhaitait plus que tout au monde un fils. Mais au bout de douze mois une fille vit le jour, ils la prénommèrent Mesridiia. Son père déçu, et, une pointe en colère se pencha sur son berceau et lui murmura à l’oreille.
- Tu n’es peut-être pas un garçon mais quand le moment sera venu tu iras dans la plus grande école de combat du pays que tu le veuilles ou non ! Et il partit en claquant la porte.
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Aujourd’hui, Mesridiia est devenue une superbe Elfe Noire, comme toutes les Elfes Noirs d’ailleurs. Elle a une peau satinée légèrement bleutée, de beaux cheveux couleur de la nuit, portés en chignon par la barrette que lui a donné sa maman, qui se transmet de mère en fille. Elle arbore aussi fièrement un léger tatouage sur le front que sa mère lui fit tout bébé, signifiant “ danse et liberté ”, car la seule différence par rapport aux autres de son espèce, c’est qu’elle ne supporte pas la guerre et ses combats.
Mesridiia vit avec son père, un soldat très autoritaire ne pensant qu’aux combats, et sa mère très gentille et douce, ancienne danseuse qui arrêta sa passion qui allait à l’encontre des principes de vie de son mari. Ses sœurs, huit et sept ans de plus qu’elle, étant déjà mariées, ont quitté la maison depuis longtemps.
Sachant que son père ne voulait point entendre parler de danses, toutes les nuits Mesridiia s’enfuyait de chez elle pour se retrouver au fin fond des bois afin d’assouvir sa passion. Un soir, son père l’a surprise en train de sortir par la fenêtre :
- Que fait tu Mesridiia ? Lui demanda son père rouge de colère.
Ne sachant pas mentir et se disant que cela ne servirait à rien, elle lui raconta la vérité, à son plus grand regret.
- Ah c’est comme cela, alors à partir de maintenant je t’interdis de sortir le soir. Et dès demain nous irons tous les deux t’inscrire à la plus grande école de combat du pays. Je voulais attendre ta majorité mais comme tu n’en fais qu’à ta tête, le plutôt sera le mieux pour te remettre sur le droit chemin. Et maintenant file te coucher, cria son père en montrant du doigt la porte d’entrée.
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Cela faisait trois mois que Mesridiia était entrée dans cette école, apprenant toutes sortes de combats et le maniement des armes les plus utilisées chez les Elfes Noirs, même si cela ne lui faisait pas beaucoup plaisir, elle finit par avoir une préférence pour les duals.
- De toute façon ils nous obligent à choisir une arme, alors celle-là ou une autre ... pensait tristement Mesri.
Depuis son entrée à l’école de combat, l’Elfe Noire ne dansait plus ce qui la rendait de plus en plus triste. Elle ne faisait que passer ses journées à s’entraîner, et au lieu de danser la nuit, elle versait des larmes sur la couverture de son lit.
Un matin, alors qu’elle s’exerçait contre un élève de sa classe à manier ses duals, elle eut une envie folle de danser, ce qu’elle fit avec ses deux lames aux mains puis repartie au combat avec une énergie et une envie de se battre qu’elle n’avait jamais ressentie. Sa danse lui permis de taper plus puissamment, et elle porta un coup mortel à son adversaire d’un seul coup de Katana.
Avant qu’elle ne soit mise à terre par les gardes, elle s’enfuit au fin fond de la forêt aussi vite qu’elle le pu bien que ses jambes ne la portassent plus en pleurant à chaudes larmes et criant :
- Je suis une meurtrière... Mon père m’a transformée en meurtrière !
Au bout de quelques heures, épuisée, elle s’effondra au beau milieu d’une clairière et s’endormit.
Le soleil se coucha, Mesridiia dormait toujours. La lune se leva, elle sentit quelque chose de chaud et humide sur le bout de son nez, les yeux encore embués, elle aperçut une petite silhouette en face d’elle. Écarquillant un peu plus ses yeux, elle vit dans un rayon de claire de lune un petit loup qui l’accueilli avec un petit jappement.
- Mais que fais-tu là ? Va retrouver les tiens dans la forêt, dit-elle, tout en se relevant, allez vas ! repoussant doucement l’animal avec son dual.
L’Elfe Noire regardait autour d’elle ne sachant pas quelle direction prendre pour continuer sa fuite désespérée.
- Que vais-je faire maintenant ? Je ne sais pas où aller et je ne retournerai jamais là-bas.
Elle réfléchit.
- Je vais prendre par le Sud et on verra bien où cela me mène, de toute façon je voulais voir du pays, alors allons y…
Elle commença à marcher et au bout de quelques pas elle sentit quelque chose d’humide sur son mollet, elle se retourna et vit que le louveteau la suivait.
- Vas t’en, rentres chez toi ne reste pas avec moi. Je ne suis qu’une meurtrière.
Ses yeux commencèrent à se remplir de larmes.
- Il vaut mieux que je reste seule, je ne referai pas la même erreur.
Elle repartit en direction du sud. Elle n’avait fait qu’un pas, que le petit loup recommença à lui toucher le mollet avec sa truffe.
- Et bien, m’aimerais-tu à ce point ? Tu n’as donc pas de mère ? Il est vrai que les animaux savent ce qui est bien pour eux. Je ne suis peut-être pas si méchante que cela, et puis si ce n’est pas le cas, toi au moins tu m’aimes pour ce que je suis. Tu veux vraiment venir avec moi ?
Le louveteau, qui était en fait qu’une petite louve lui répondit avec un jappement.
- D’accord et puisque nous allons faire la route ensemble, on va se protéger mutuellement. Et vu que tu vas me suivre comme mon ombre je vais t’appeler Ombre. Cela te plait ? et Ombre lui répondit en jappant.
- Et bien allons y ma fille, allons découvrir le monde !!!
N’oublions pas mon dual, car même si je n’aime pas les armes ils nous serviront pour nous défendre, et te protéger.
Et elles prirent toutes les deux la direction, de leurs destins…